Attache moi!

Les baillons, les culottes, les bandeaux (ou les 3 à la fois)

C'est une de mes petites frustrations du moment. Les modèles que j'attache adore mes cordes mais ne courent pas vraiment apres le fait d'être baillonée. Je respecte toujours leurs souhait, et faire quelque chose qui ne les interesse pas ne m'interesse pas non plus. Mais qui sais, peut être que certaine finiront par trouver l'idée interessante ;)

à qui sait attendre. Pendant de trés longues années, il m'a été difficile de trouvé des modeles avec qui pratiquer les cordes. 

Mais certaines personnes qui partage ma passion ont eu l'audace de monter des associations de shibari, là où je cachais honteusement ma passion. Et en fréquentant ces associations, j'ai pu rencontrer de nombreuses modèle et partager ma passion des cordes.

Certaines personnes qui font des cordes depuis un an sont capable de faire de plus belles choses que moi en suspension. Il faut que je progresse dans ce domaine. Mais ce que je fais est trés souvent reconnu comme "doux, sensuel, relaxant et exitant". Je respecte mes modeles, aucune corde entre les jambes, ou sur les seins (sauf si elles me le demande explicitement). Pas d'attouchement. Juste le plaisir de les encorder. De les voir sourir, s'apaiser dans les cordes et completement lacher prise. Elles m'ont fait confiance et je crois m'en être montré digne.

Reste que beaucoup de ces rencontre sont trés recentes, beaucoup de première fois. Or, je crois beaucoup à l'amélioration au fur et à mesure des rencontre. Alors vivement la 2 eme fois, la 3 eme, la 4eme ^^.

Cette photo n'est pas de moi. Elle vient du site bondagechonicle (i do not own the pictures, it come from bondagechroncles). Mais j'aime ce style de ligotage trés fourni. Chaque corde posée est l'occasion de communiquer avec la modèle, de la restraindre encore davantage.

Les vacances d'été, l'occasion parfaite de faire "clean sheet", de prendre de bonnes habitudes, et prendre de bonne résolution.

Mon objectif de l'année dernière était de progresser en shibari. Il a été en parti atteint. J'ai progressé, mais j'en veut plus. Je me le dois.

J'espère également rencontré quelqu'un et vivre ma passion avec cette personne. 

Je perçois souvent la période la fin de l'année comme la fin d'une longue course. J'y ai vécu de bonnes choses, rencontré des gens qui m'ont apporté. J'ai notament rencontré une fille qui est devenu une amie, et avec qui je pratique le shibari sans prise de tête mais avec l'envie de progresser. C'est l'idéal pour passer de bon moment et progresser.

Mais j'aspire forcément à plus. Je pense que ce que je peux apporter à une femme ne se limite pas aux cordes. J'ai envie que cela change.

Je vais passé un bon été avec ma famille puis mes amis, me dépayser, me faire plaisir.

Par moment, tout semble s'obscurcir au tour de nous. Nous réalisons que nous avons échoués, que nos attentes ne seront pas satisfaites cette fois ci. Alors on en souffre. On est alors tenté de renoncer, de se laisser porter lassivement par les choses.

Il m'est ainsi arrivé dans de telle moment de ne plus vouloir rien faire, sauf ruminer ma tristesse et ma colère.
Mais il est aussi arrivé que dans ses moments, alors que la souffrance était forte, de tenter de nouvelles choses, de prendre des décisions étant plus audacieux qu'à la coutumé. Peut être ai je fait preuve de cette audace parce que j'avais le sentiment de n'avoir plus rien à perdre.
Je remarque que certaines de ses décisions et actes ont changés des choses dans ma vie, m'ont amené du bonheur, de l'espoir et ont même completement changé ma vie.

Ces pas, j'ai eu l'impression de les faire dans le brouillard le plus complet, sans penser que cela m'apporterait grand chose. Mais en fin de compte, ce pas m'ont fait sortir du brouillard. Bien sûr, j'ai retraversé des zones de brouillard depuis, etj'en traverserai enore d'autre.
Mais j'ai envie de retenir cette leçon. La vie ne tourne pas toujours en notre faveur, mais lorsqu'on échoue, il est tres possible que l'on réussisse la fois suivante à condition d'essayer, de tenter quelque chose.

Je vais continuer d'essayer, de tenter, surtout apres que j'ai échoué.

La télé et les livres pour enfants nous vendent des récits extraordinaires d'être qui accomplisse des choses hors du commun. Ils sont champions sportifs, mutimillionaire, heros de guerre, ont sauvé l'humanité ou que sais je encore.

Est ce qu'il n'y a que ces destins qui valent, est ce qu'il n'y a que ces travaux qui determine la valeur d'un Homme?

Il y a tant d'autre actes qui demande du courage. Ils ne sont pas extraordinaire car nombreux seront ceux qui auront à s'en acquitter :

-Faire un travail difficile pour lequel on aura pas de reconnaissance,
-Travailler d'arrache pied pour réussir ses examens sans être certain d'y parvenir,
-Jouer avec son enfant aprés une journée de travail
-Garder sa maison propre en etant seul à s'en soucier
-Recommencer là où on a échouer
-Prendre des nouvelles de nos proches qui souffre quand on souffre soit même
-Defendre les intérêts des autres sans que ces derniers n'en sache jamais rien
-Assumer ce que l'on est.

Notre vie d'être humain est pleine d'epreuve qu'il ne tient qu'à nous de surmonter. Nous n'aurons peut être pas de médaille ou d'article dans le journal pour cela, mais nous nous serons acquitter de ce que nous estimions devoir faire, et ce en dépit des efforts consenti. L'humanité est pleine de force et de courage.

Je réalise que ce blog a 10 ans. Il m'arrive encore parfois de regarder en arrière, même si je suis conscient que c'est souvent inutile.
Il y a 10 ans, il me semblait quasiement miraculeux de pouvoir attacher une femme. On en parlait sur des forum avec 90% d'homme et 10% de femmes que l'on traitait evidement comme des princesse.

Mais les choses changent, parce que certaines personne ont eu le courage d'assumer, et d'affirmer leur droit de faire ce qu'ils aiment. Au nom de quoi dois je encore me cacher? Je n'impose mes standard à personne. Je dis simplement qu'ils existent. En les cachant, je me condamne à une vie bien plus fade que ce qu'elle devrait être.

Mes amis proches connaissent mes fantasmes. Mais je me garde bien de parler au boulot de mes séances de corde du WE. Un jour, il faudra que je réponde vraiment à cette question en ne prenant en compte que ce qui est le mieux pour moi

Si je devais mourir demain, ne serait ce pas un grand regret?

Un souffle, quelque chose qui nous dit que même si on en chie comme pas possible, on doit continuer à avancer. On avance comme si on etait en plein de desert : la souffrance, la douleur, le doute.
Puis les tempetes de sable s'éloigne un peu plus. J'ai même trouvé une oasis, un lieu ou le temps s'est arreter, ou il faisait bon vivre. Mais je ne pouvais y resté. J'ai donc repris ma route. Certaines blessure ont comencé à cicatriser même si elle restent profonde.

Pendant que j'ai marché, le monde a évolué. Certaines choses en bien, d'autre en mal. Concernant les cordes, c'est plutôt en bien. Le bondage se démocratise. Cela passe peut être mieu lorsqu'on parle de shibari que de bondage mais qu'importe.

Cette fois ci, je ne veux plus voir le train passer. Je veux grimper dedans, coute que coute.

Suis je en train de faire d'une perversion le centre de ma vie? Je ne crois pas. La passion nous donne la volonté de faire, d'imaginer, de nous dépasser, d'attendre nos limite, de communiquer. Cela revele donc les bons coté de nous même.

Les rencontres que j'ai fait par les cordes ont parfois donné lieu à des relations longues, d'autres ephemeres. J'y ai trouvé ce qu'il me semblait beaucoup plus dur de trouver ailleurs, pas aussi rapidement en tout cas : de la confiance, de la sincerité, de la reconnaissance, du plaisir, de la paix.

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le net nous donne acces à une multitude de personnes et pensés auxquelles nous n'aurions jamais été confronté autrement. Certaines des idées véhiculées nous paraitront absolument génial, d'autres au contraire franchement noséabonde. Une de ces idées m'a poussé à une remise en question particulèrement profonde.

Et si la tristesse que je porte en moi depuis si longtemps n'etaient qu'une pensée que j'ai toute liberté d'abandonner? Cette tristesse etait pourtant on ne peut plus réelle, mais qu'est ce qui en est la cause? La réalité ou la perception que j'ai de cette réalité?

J'ai un travail, des amis, une famille. Je peux sortir, aller ou je le souhaite et quand je le souhaite. En un mot je suis libre et je ne suis pas seul. Alors pourquoi m'être focaliser uniquement sur ce que je n'avais pas ou plus?

J'ai de nombreuses fois chercher à changer, prendre de nouveau chemin, m'accrocher à de nouveaux idéaux. J'aimerai vraiment que cette fois ci soit la bonne. Parce que le chemin que je veux emprunter ne mene pas à être heureux, mais consiste à être heureux.