Bondage, sexe et moral
Quand j'etais plus jeune (12, 13 ans diront nous) le bondage me paraissait beaucoup plus acceptable moralement que le sexe. Pour moi, le sexe etait toujours quelque chose de subi par la femme :L'image de la menagere de 40 ans qui n'a plus envie, la mère qui préfere allaiter son enfant que de s'ébattre, le puceau qui ne pense qu'a sa premiere fois tandis que les demoiselles du même âge révent du grand amour. Je pourrai égallement ajouter le viol, exemple ultime de violence masculine, acte d'un mec qui ne pense plus qu'a ses couilles et ne souciras jamais du mal qu'il a fait.
Tout celà me faisait penser que les hommes etaient beaucoup plus attachés au sexe que les femmes. C'etait donc plus pour faire plaisir que les femmes cedaient aux avances de leurs partenaires. Le sexe etait finallement pour moi percu par les femmes comme un mal nécessaire.
Or, je suis quelqu'un d'assez égalitaire dans ma façon de voir les choses. Je n'aime pas l'injustice, je n'aime pas les gens qui écrasent les autres et imposent leurs loi, qu'ils soient égoïste et ne pensent pas au ressenti des autres. Des lors, le sexe me posait un problème du point de vu morale.
En revanche, le bondage correspondait beaucoup plus à ma vision égalitariste des choses. Pourquoi est ce que ligoter comme un saucisson est plus moral que faire l'amour? "Ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrai pas qu'on te fasse" : Je n'aimerai pas qu'on me prenne pas derrière en me traitant de sale chienne, qu'on me baise en 2 minutes sans se soucier de ce que j'ai ressenti et qu'on se tire sans dire au revoir. En revanche j'aime être attaché, je sais le plaisir qu'on peut en ressentir. C'etait donc tout naturel d'avoir envie de faire celà à des filles car je savais quel plaisir elles pouvaint en retiré. Je ne me sentais donc pas monstrueux d'avoir envie de le faire. Bizarre oui, mais mauvais non.
Bien sur ma vision sur les rapports des femmes avec le sexe a bien évolué depuis. De même, je suis plus que conscient que seule une minorité peuvent apprécié le fait d'être attachée sans sexe. Mais je reste néanmoins marqué par cet aspect égalitaire du bondage. Je n'ai pas honte d'aimer attacher car c'est une sensation que je suis capable d'apprécier quand c'est moi qui la subi.