bondage de l'esprit?

Cela fait plusieurs années que je me sens régressé, depuis l' adolescence en fait. Je me sens moins courageux, moins entousiaste, plus passif que par le passé. Pour quel raision? A cause du sexe, de l'amour, de l'alcool ou autre chose? Je n'arrive pas à savoir. Mais il est indéniable que j'ai perdu de mon envie de vivre, de ma capacité en concentration. Quel est le rapport avec le bondage? Et bien quand j etais plus jeune, le bondage représentait peut etre l'une ses seuls choses qui pouvaient me freiner. Rien d'autre ne pouvait m'empecher de faire ce que j'aimais, m'empecher de réfléchir. En fait même attaché, mon envie de vivre etait trés intense. Mon corp ne pouvait pas bouger mais mon esprit etait totalement en éveil. Aujourd'hui mon envie de vivre est moins forte et parallement mon envie d'etre attaché égallement. Je n'ai plus besoin de ce frein car il y en a un autre dans mon esprit. Je ne sais pas si ma théorie tien la route. C'est peut etre plus vérifiable en ce qui concerne le vrai masochisme. si je suis parfaitement concentré, je peu ne plus rien ressentir, notament la douleur. Alors cela peut devenir amusant que quelqu'un esssai de vous la faire sentir. Car dans le fond, on sait qu'on est imperméable à cette douleur.

Comments

[Paddy]

Je pense avoir compris. Je crois que cela confirme que pour éprouver du plaisir il faut que le mental et le physique soient en phase. En situation de déprime ou de stress, ce qui donne du plaisir habituellement, génère souvent l'inverse.
Il en est de même avec la douleur. L'excitation de la situation, ou consécutive à la "meurtrissure" de la chair elle même, permet de supporter la douleur qui t'électrise le corps et qui pourtant peut être insupportable. Je pense par exemple aux pinces à linge posées sur les tétons.
J'ai expérimenté, c'est douloureux en profondeur, et je me demande comment les femmes peuvent supporter ce "supplice", du moins de leur plein gré. Sauf excitation intense peut être ...?

[black1]

En fait, c'est aussi dans le même sens que toi. Coup de déprime= perte d'interêt pour le bondage. Le parallele avec le masochisme : en fait qd je suis trés en forme, le fait de recevoir des coup (de ceinture ou je ne sais pas quoi) ne me deplait pas, ca m'amuse, je sais que je peu en suporter plus. En revanche dans les périodes ou je ne vais pas bien, c'est quelque choses qui m'ai trés vite désagréable et que je n'apprécie pas du tout.

[Paddy]

Tu connais la parabole de l'oeuf et de la poule ...

Est ce le goût de vivre qui te porte au bondage ou l'attirance pour le bondage qui te donne l'envie de vivre ... ?
J'ai constaté pour ma part que les deux étaient en général très liés, mais dans un sens seulement : coup de déprime => désintérêt du bondage. L'inverse n'est pas vrai par contre.

Je ne comprend pas le message que tu veux passer en prenant l'exemple du masochisme. Peux tu expliciter ?

[black1]

En fait c un peu l'inverse je crois que c'est mon attitude face au bondage qui revele mon vrai interet pour la vie en general. Je constate que mon desinteret a me faire attacher a coincidé avec une sorte de depression.

[Paddy]

Je ne suis pas sûr de bien comprendre le fil de ta pensée ... Corrige moi si je suis à côté de la plaque.
Si je te comprend bien, seul le bondage était capable d'annihiler tous tes centres d'intérêts, jusqu'au point de priver ton "moteur" d'essence. Mais ce que je comprend, c'est qu'en soi, le bondage était un substitut, un autre moteur donc.

Peut être que le fait d'avoir fait le tour de l'essentiel de tes fantasmes basés sur du bondage, crée aujourd'hui un certain vide ou une certaine lassitude.
Tu as aussi changé et muri. Ton cerveau, à ton age, ne libère plus dans les mêmes quantités les mêmes hormones (testostérone pour ce qui est de la libido). C'est ce qui explique en général le changement de goût au cours de sa vie. C'est également le cas pour les femmes et de façon assez extraordinaire d'ailleurs.
Je pense simplement que tu as besoin de remplacer tes fantasmes par d'autres fantasmes. D'ailleurs, tu évoques un nouveau "frein" dans ta vie, je suppose qu'il s'agit de cela.
Es tu en train de rechercher de nouvelles sensations, pousser plus loin la connaissance de ton corps et de ton esprit, en direction de la résistance à la douleur, puisque c'est de cela qu'il s'agit ?
En soi, cela me semble normal d'évoluer dans son corps et dans sa tête. Mais, maintenant, qu'est ce que tu mets derrière ton "envie de vivre " ... ?